L'action des somnifères sur le sommeil
L’utilisation d’une aide médicamenteuse pour diminuer les troubles du sommeil a de sérieuses limites dans la mesure où elle ne s’adresse pas aux causes de l’insomnie et où elle est susceptible d’avoir des effets indésirables.
De nombreuses personnes utilisent des somnifères pour « régler » leur problème d’insomnie. Il existe de nombreux médicaments pour aider à dormir, et chaque famille a ses propres limites. Il ne faut pas en abuser puisqu’ils ne permettent pas d’avoir un sommeil satisfaisant sur le long terme.
Les aides médicamenteuses
Ce sont d’abord les benzodiazépines, inducteurs du sommeil en se fixant sur le récepteur benzodiazépinique, anxiolytiques, et facilitant la relaxation musculaire. Les benzodiazépines améliorent la continuité du sommeil (diminution du délai d’endormissement et de la durée des éveils, allongement de la durée totale de sommeil) au prix de modifications variables de son architecture : augmentation du stade 2 du sommeil lent, diminution du sommeil lent profond et réduction modérée et transitoire du sommeil paradoxal.
Ces mêmes produits sont susceptibles d’entraîner des effets secondaires à court terme, somnolence diurne, diminution des performances, effets cognitifs défavorables, à moyen terme, tolérance et dépendance, et à long terme, diminution voire arrêt de l’efficacité du produit.
Plus récents, les hypnotiques non benzodiazépiniques (imovane, stilnox)) appartiennent à des familles chimiques différentes, mais agissent en se fixant sur les mêmes récepteurs benzodiazépiniques que les précédents. Ils ont une durée d’action plus brève et exposent à moins d’effets secondaires que les benzodiazépines d’où leur utilisation préférentielle aujourd’hui.
Les antidépresseurs tels que le laroxyl, le surmontil, le quitaxion, l’athymil et le norset sont souvent prescrits pour traiter les troubles du sommeil. Ils ne devraient cependant être utilisés que chez l’insomniaque atteint de dépression. Ils peuvent provoquer des effets indésirables, anticholinergiques, toxicité cardiaque, hypotension au passage à la position debout, exagération des impatiences des membres inférieurs.
D’une façon générale ces produits doivent être utilisés ponctuellement pour des durées de quelques jours à quatre semaines maximum.
Plus récemment mise sur le marché, la mélatonine (circadin) est l’hormone produite naturellement par la glande pinéale. Elle est utilisée chez le sujet âgé ayant des difficultés d’endormissement, possiblement en rapport avec une faible production de mélatonine.
Les antihistaminiques ne présentent aucun intérêt par rapport aux hypnotiques non diazépiniques
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