Présentation
Sujets de discussion du moment
Bonjour à tous, je m'appelle Mathieu et j'ai 42 ans.
Il y a 10 mois j'ai perdu petit à petit mes nuits suite à une rupture. J'ai fait le dos rond pendant 3 mois, puis épuisé, je suis allé voir mon généraliste qui m'a prescrit de la miansérine et du diazépam. J'ai également commencé à consulter une psychologue. Le traitement a marché au début mais mon anxiété a continué de grimper en flèche, n'acceptant pas la dégradation de mon état de santé. Après 2 mois, j'ai finalement été hospitalisé, mon moral au plus bas. Pendant 2 mois, j'ai repris des forces, discuté et travaillé sur moi. Je suis sorti il y a 3 mois avec comme traitement de nuit de la mirtazapine, du lorazépam et du théralène. Mon état s'améliorait, je pensais à autre chose et le traitement était diminué petit à petit avec arrêt total pour le nouvel an. Mais malheureusement il y a 2 semaines après la dernière prise d'un demi cachet de mirtazapine, mon insomnie est revenue. Je pensais tout cela terminé mais non. Mon moral en a pris un coup et j'ai depuis repris mon traitement. J'espère en intégrant ce programme pouvoir retrouver un sommeil correct sans médicaments, pouvoir partager l'expérience et les conseils de ceux ayant traverser cette galère. Merci et bon sommeil à tous.
Bonjour Mathieu. Tout d'abord courage. Votre démarche n'est pas facile mais vous allez y arriver. J'ai vécu la même situation suite à une rupture sentimentale. Les insomnies m'ont obligé à switcher sur la chimie, à la demande, alternant entre donormil dans le meilleur des cas puis stilnox ou théralene. Mon généraliste m'a mise sous anxyolitiques car j'ai frôlé, comme vous, le burn out, par fatigue, désespoir. Personne ne comprends mes insomnies et l'état dans lequel elles me mettent.
Alors il y a 15 jours, j'ai décidé de me ressaisir, de me prendre en mains. J'ai stoppé l'anxyolitique et me suis inscrite au programme. Pour dormir je ne prends plus que des plantes: 3 gouttes CBD 5% et de la passiflore et millepertuis. En journée rhodiola.. .le sevrage est difficile mais je sais que je mange mon pain noir. Et que je le fais pour définitivement arrêter ces cochonneries. Courage à tous ceux qui entament cette démarche. Faites vous aider surtout. On est pas seuls!!
Bonjour
Je m'appelle Hélène, j'ai 34 ans et je suis insomniaque depuis très longtemps.
En gros il y a des nuits, parfois à la suite ou je ne dors pas, mais les autres, je dors parfaitement.
Mes insomnies ont lieu généralement une a deux fois par semaine, il m'arrive régulierement de faire des nuits blanches ou de ne dormir que deux ou trois heures. Et parfois il s'écoule des mois avec un sommeil de reve... incompréhensible...
Impossible de trouver les raisons de ces insomnies, en dehors de l'alcool qui m'assure une insomnie quasi certaine, mais je fais aussi plein d'insomnies à jeun!
Et vous avez vous identifié pourquoi vous faites des insomnies?
Bonjour Hélène!
Je démarre sur Therasomnia et votre commentaire m'a touchée. J'avais toujours eu un sommeil léger mais depuis 1 an j'ai eu à gérer un burn out et un deuil qui m'ont fait tourné à des énormes problèmes de sommeil. Du coup j'ai fait beaucoup de recherches avant d'arriver ici. Peut être vous les connaissez mais je peux vous les partager au cas où ça vous aide. Moi j'en avais accumulées plusieurs et c'est long à tout remettre en place.l'alcool est un facteur mais bien sur il n'y a pas que ça. L'anxiété et la gestion des émotions (en particulier la peur des conséquences de pas dormir!), le rythme décousu, le manque de lien social de qualité, la respiration (qui fait monter l'angoisse) et j'ai appris que l'alimentation compte énormément: trop d'acidité ou une digestion trop encombrée perturbe énormément (très difficile de s'en rendre comte aussi avec l'alimentation moderne). Pour ma part le plus difficile à gérer ce sont les émotions et l'anxiété. Il y a aussi 2 chaines Youtube qui m'aident énormément: Back to relaxation et Insomnies hors de mon lit. Dans la deuxième elle a vécu exactement ce que vous décrivez pendant des années! Bon courage à vous.
Bonjour à tous les nouveaux,
Bienvenue à tout le monde sur Thérasomnia et sur nos forums. Ici, c'est une communauté bienveillante qui vous accueillera constituée d'abonnés et de coachs-psychologues. Le forum est un lieu en plus du programme pour échanger entre vous et vous entraider tout au long de la thérapie. N'hésitez pas à venir déposer votre humeur du moment ou tout simplement vous présenter pour avancer à plusieurs.
Bon démarrage aux nouveaux !
Béatrice, psychologue
Bonjour, je ne suis qu'au 2ème jour du programme. Assez excitée. Hâte d'avancer. D'ores et déjà...
Bonjour, je ne suis qu'au 2ème jour du programme. Assez excitée. Hâte d'avancer. D'ores et déjà merci pour la qualité de l'information et de l'outil
Mon problème est essentiellement un réveil trop précoce (souvent vers 4h du matin après environ 5 h de sommeil + 1 éveil nocturne en général bref). Peut-être est-ce dû à mon âge (74 ans) et/ou à mon sevrage de somnifs pris pendant 20 ans (progressif depuis 6 mois).
Du fait de l'excitation de la découverte du programme, peur d'encore plus me focaliser sur mon sommeil. Heureusement, j'investi le sport et la méditation.
Bonjour,
J'ai 51 ans, pas loin des 52. J'écris ça et je me dis "la v**** t'es si vieille que ça?????". Dans ma tête, je n'ai pas cet âge-là. Loin de là. C'est dur les chiffres. Et ça ne veut pas dire grand chose en fait.
Mes insomnies ont commencé... En fait, ai-je jamais eu un moment sans insomnie ? Oui, sûrement, mais je ne me rappelle pas trop quand. Avant le CM2 sûrement. Ou peut être avant mes 7 ans. Il y a des chiffres comme ça, ça marque quand même.
Je me rappelle de nuits à réfléchir sur :
- l'immensité de l'espace et aux vertiges (ouep, au pluriel^^) que cela créé de se voir si petite chose dans une immensité tellement grande que je n'arrive toujours pas à la conceptualiser. Et dire que cette petite chose que j'étais, et que je suis toujours, à l'échelle, est malgré tout un géant au regard d'autres choses encore plus petites - et allez savoir s'il n'y a pas encore plus petits que le plus petits que nous connaissons actuellement. Alors bon, une nuit sans beaucoup de sommeil, est-ce si grave. ça va être dur le collège demain pis je dormirai mieux demain. Peut-être.
- le bouquin est trop bien. En plus, le lire à la sauvette ça rajoute du piment à ce polar ou ce roman d'aventure. Eteindre la lumière quand les parents viennent vérifier que l'on dort. Faire semblant de dormir (avec un peu de chance, ils y ont cru). Les entendre partir et refermer la porte. Attendre un peu, le temps d'être sûre qu'ils soient eux aussi allés dormir et rallumer la lampe pour continuer la lecture jusqu'à ce que les yeux n'arrivent plus à suivre les lignes et que les mots se mélangent et qu'il faut donc vraiment arrêter là (dommage). Oups, il est 3h00 du matin.... Je vais pas être fraîche demain au collège.
- sur ce qui a pu arriver dans la journée, comment j'aurais dû réagir quand on m'a dit ça, pourquoi je n'ai pas dit ça au lieu dire ce que j'ai dit ou pourquoi je n'ai rien dit alors que j'aurais dû dire quelque chose !
- Ok, il est 23h00, les partiels sont dans 3 jours mais il me reste encore trop de chapitres. Faut que je continue. Café, pull, on continue au moins 2h00. Et en plus ça ne rentre pas. Va falloir y passer plus longtemps. Ok, café, accroche-toi, tu vas y arriver.
- cette maladie qui me pourrit la vie depuis 2009. La vie pro, la vie sociale. En fait non, pas temps que ça, j'en ai plus de vie pro ou de vie sociale. Il y a beaucoup de choses qui disparaissent quand vous êtes intolérants aux produits chimiques (parfums, produits d'entretien....). A commencer par ce que vous pensiez être les pôtes. Puis le boulot. Et ensuite, le fric évidemment. Et pour finir l'avenir, simplement. ça en fait des nuits à se voir nul part, à l'écart de tout et de tous parce que cette maladie n'est pas connue et que l'on vous prend, dans le meilleur des cas, pour une affabulatrice. Alors il reste le temps pour gérer la douleur, les nuits de suffocation, les appels au 15, l'hôpital qui vous dit que c'est juste du stress. Tu m'étonnes qu'il y a du stress : cela fait 3 mois que j'ai une bronchite asthmatiforme, que j'ai toujours de plus en plus de mal à terminer mes phrases par manque de souffle. Alors oui Médecin Urgentiste, que je stresse un peu quand je viens te voir en n'arrivant même plus à articuler plus d'une syllabe à la fois. Mais si c'était du stress, pourquoi tu me files 1g de cortisone pendant 8 jours. Depuis le temps, je sais bien que la cortisone n'aide pas, loin s'en faut, à gérer le stress. Et en plus tu me renvoie chez moi. C'est sympa ! Même l'infirmière quand je vais payer la note me demande si ça va aller. A ton avis ? Bien non, ça va pas aller, mais le Doc me renvoie chez moi. Dans une heure, le temps de faire le chemin qui en prend 20/25 habituellement, je pourrai me coucher. Zut, faut passer chez le pharmacien. Il faut que j'achète la cortisone, je dois la prendre en rentrant. Que voulez-vous que je réponde au pharmacien qui, après ce foutu trajet, me demande, plein de pitié, s'il faut appeler les pompier parce "Madame vous n'avez vraiment l'air de pas allez bien". Toujours une syllabe à la fois j'explique que je sors de l'hôpital. Je suis trop à bout de tout pour recommencer le parcours du combattant que je fais depuis 3h00. Et en pleurs, d'épuisement physique, psychique et de lassitude, de le supplier de le laisser partir. Oui, ça ira bien (en même temps, s'il se passait quoique ce soit, serait-ce si dramatique???) j'en peux plus, j'ai plus de force, plus la force de rien là maintenant. Il faut juste que je m'allonge. Laissez-moi rentrer j'en ai pour 10 minutes (normalement 3 suffiraient). Je vois bien qu'il est pas convaincu et qu'il hésite vraiment. Mais chacun sa m*****, moi j'ai 10 minutes de "marche" à faire en me tenant aux murs. Et il n'y a pas des murs partout !
- sur tel ou tel traumatisme et les cauchemars qu'ils me font faire dès qu'un évènement de la vie pro et perso les approches d'un peu trop près. Avec ses réveils en sursaut à 2h00/3h00 ou 4h00 du matin, terrifiée, le coeur à 120, les draps trempés de sueur, pas de souvenir du cauchemar sauf son empreinte sournoise et violente, cette peur chevillée aux tripes. C'est même plus de la peur d'ailleurs. Il fait noir, c'est bien, ça cache les choses. Mais ce silence, ça augmente la terreur. Alors je mets la radio. Il m'a fallu longtemps pour trouver cette astuce afin de pouvoir retrouver quelques heures de sommeil vers 5/6h00 du matin. Dommage, faut se lever à 7h00. Enfin, c'est à cette heure que je me serai levée si j'avais entendue, le téléphone portable qui sonne toutes les 10 minutes depuis 6h30, la chaine hifi qui, elle aussi, se met en route à 6h30 et l'aube artificielle qui s'allume doucement dès 6h00. Je ne capte rien avant qu'il soit 8h00/8h15 bien tassé. Et là c'est l'électrochoc (enfin, quand je ne suis pas trop épuisée), je dois partir dans 15 minutes. Il y a comme un effet adrénaline. Le réveil est instantané. Tombée du lit, jetée sous la douche, enfilage de fringues, les baskets, le sac. Il est 8h40. C'est encore jouable si la vague verte est avec moi. Ciao ! Petit sprint pour chopper le premier bus que je croise. Aie, nan, je peux pas courir. M***** j'ai oublié le portable. Tant pis, pas le temps, je ferai sans. Je clodique jusqu'au premier bus que je croise et c'est parti pour 45 min à 1h00 de somnolence dans 3 bus pour arriver à un boulot de #@?! où je vais carburer au stress (galère les clients, la hiérarchie, les collègues) et au café. Et aux Twix. Bon faut pas exagérer, il m'est arrivé d'arriver à me réveiller plus tôt. Oui, et même bien plus souvent. Ok, d'accord, il m'est aussi arrivée de me réveiller plus tard encore.
- Maintenant ça va. Enfin, si l'on peut dire. C'est le chômage. Depuis le mois de juin. Pendant 2 ans max. Après je serai "une-feignasse-qui-veut-pas-travailler-et-qui-l'est-déjà-d'ailleurs, bref, une profiteuse du système" selon certains. J'ai encore de la chance d'être "d'orgine" française. On ne sera pas tenté de m'asséner un "rentre dans ton pays si tu ne veux pas travailler !" en plein g*****. Pour le moment, plus le stress de louper le réveil. Plus de stress quand je m'endors à 2h00 ou 3h00. Je ne culpabilise même plus d'arriver à m'endormir entre 2 et 3h00 du mat. Plus de stress quand je me réveille la nuit (1 fois, deux fois, trois fois, quatre fois, j'arrête de compter, ça déprime). Ces derniers temps ça va même plutôt bien, j'arrive même à me réveiller régulièrement entre 8h30 et 9h15 (la chaîne s'allume toujours 6h30 du matin mais je ne l'entends, ou plutôt je ne prends conscience de son son qu'entre 8h30 et 9h15). Plus de stress quand j'ai des journées à -2 de tension parce que je n'arrive pas à émerger. Enfin, je dis ça. ça va. ça va pas tant que ça en fait. Comment je peux rechercher un boulot dans ces conditions ? En même temps, je sais bien qu'avec ma maladie, personne ne veut m'embaucher. Mince, là je vais commencer à tourner en boucle.
Voilà bien mes 40 ans d'insomnie résumé en quelques (ha ouais ? Quelques t'es sûre ?!) lignes. Je crois que c'est assez fidèles même si ça n'est pas encore exhaustifs.
Au cours de toutes ces années, j'ai essayé de prendre quelques médocs de médecin (4 ou 5). De quelques jours (les vomissements, c'est red flag immédiat) à prêt de 2 ans pour le plus long (l'impression d'être bridée, manque d'énergie physique et intellectuel, en douceur. Ce n'est même pas moi qui m'en suis rendue compte. On me l'a fait remarqué. Mais c'était vrai. Pis de toute façon, ça avait de moins en moins d'effet.)
Du coup, je me suis mise à la mélatonine. Pas de dépendance, pas d'accoutumance. C'est ce que me disait le pharmacien. C'est vrai que c'est miraculeux la mélatonie. Oui, sauf qu'en moins d'un moins, j'ai recommencé à mettre plus de temps à dormir, à me réveiller à nouveau dans la nuit et très tôt le matin. Alors moi, je dis, si ! Il y a accoutumance, dans le cas contraire, le sommeil se serait maintenu. Non ? Et évidemment qu'il y a dépendance : faire des nuits correctes, c'est une vraie drogue ! Bin si, un peu quand même, non ?!
Ensuite, je suis passée aux plantes. Légales les plantes. Aubépine, passiflore, valériane, mélisse, pavot de Californie (non, rien à voir avec l'autre). Celui-ci, il a un nom que je n'arrive même pas à prononcer : il y a plein de c,h,z,t,h, un e, un o et un a (quand même, avec un peu plus de voyelles ça aurait pu aider).... et il paraît que ça fait un mot. Que certains arrivent à prononcer ! J'ai abandonné ! J'ai d'autres combats ! Gober minimum 5 gélules (je suis certaine d'en avoir oublié) chaque soir, c'est pas le plus dur. Le plus compliqué c'est le budget.
Alors je suis passée aux infusions : camomille, bonne nuit, nuit sans stress, tilleul, orange. Jusqu'à 4 sachets par tasse. C'est sympa. Sauf que faut se lever la nuit. J'ai un pôte, enfin, j'avais un pôte, qui appelait ça des "pisse-mémés". C'est vrai qu'il faut se lever la nuit. Mince j'avais pas 45 ans à l'époque. Déjà mémé. Et j'ai même pas de gosses !!!!!
Bref, j'ai fini par tirer un trait sur tout ça.
Je dors (et c'est même pas garanti que je sois reposée au réveil) tant mieux, je dors pas, il va falloir que je tienne le coup jusqu'au samedi. Parce que le samedi, ça a pu être, genre, 4 heures d'éveil entre le couché du vendredi soir (enfin, plutôt le samedi matin d'ailleurs) et le réveil du dimanche. Le truc, c'est que l'on se sent en forme le dimanche, puis ça décline de plus en plus jusqu'au samedi suivant.
Et évidemment, ça fout en l'air la moindre tentative d'organisation que vous voulez mettre en place. Les courses, c'est trop tard, tout est fermé sauf les magasin où la tranche de jambon 1er prix fait 5 €. Le ménage, reste le dimanche (enfin, quand il n'y a pas les bobos au dos). Bref, pas possible de faire en 12h00/14h00 ce que vous n'avez pas réussi à faire pendant la semaine et le samedi.
J'ai tenu le coup ces deux dernières années. Enfin, si l'on peut dire.
Maintenant que je suis au chômage et que l'on me demande, avec l'accord du Pôle Emploi (oui Môssieur !) de prendre soin de moi, je me suis dit que participer à TheraSomnia devrait être quelque chose que je peux mettre en place en plus de l'accompagnement dont je bénéficie pour mon projet professionnel.
Alors voilà, je suis là, après 6 mois de cogitation. Je franchi le cap. Je me lance. Dubitative mais pleine d'optimisme et d'espoirs.
J'espère avoir des conseils très pratico-pratiques pour mettre en oeuvre les supers bons conseils que l'on entend partout : détends-toi (comment dire....), prends tu recul (et tu fais ça comment toi ? Hum... dis tonton, pourquoi tu changes de sujet ?), arrête les écrans 3 heures avant de te coucher (dis, tu crois que si je vais sur les écrans jusqu'à ne plus pouvoir garder les yeux ouverts et réfléchir y a pas une raison ? Oui, mais tu sais Brigitte, la lumière bleue... M***e la lumière bleue, j'ai mis tous mes écrans en éclairage nocturne. Le blanc n'existe pas sur mes écrans, il n'y a que des nuances d'oranges. 50 shades of orange. Orange is the new white. Je suis sûre que ça te parle ça, hein ?!. Alors me les c*ass*e pas avec tes écrans et la lumière bleue, d'accord ?!)
Finalement, c'est un peu un bout d'une dernière chance que je viens chercher ici. Je n'en peux plus. J'ai besoin de dormir. De dormir bien. D'être reposée après une nuit de sommeil. De dormir à des heures normales (je rêve (comme t'es drôle Brigitte, tu "rêves"...) de 22h30 - 6h00).
J'ai 51 ans. Pas loin de 52. Et j'ai encore au moins ce rêve. Pour quelques moi encore. Soit ça deviendra une réalité, soit...
Au fait, FandiBri, ça mon mélange à moi pour dormir.
"Fan di" ça veut dire "Dors bien" en Thaï et Bri, vous l'aurez compris, c'est moi !
Fan di vous aussi
Bonjour, je suis heureuse de vous rencontrer via ce forum et de ne pas me sentir seule avec cette...
Bonjour, je suis heureuse de vous rencontrer via ce forum et de ne pas me sentir seule avec cette chose si lourde qu'est l'insomnie. J'espère que ce programme va nous aider toutes et tous, qu'il va porter notre volonté. J'ai envie de dire courage à nous toutes et tous , salut !
Bonjour à toutes et tous,
Je m'appelle Jean-Louis, j'ai 71 ans. A la lecture des participants, je m'aperçois que nous sommes nombreux pour le même souci et beaucoup ont des cas sévères. j'espère que chacun trouvera la bonne solution.
Me concernant j'ai perdu le sommeil à 27 ans, suite à un grand choc émotionnel (mon épouse m'a quitté en me vidant tout, pendant que je travaillais et ensuite j'ai eu une maladie difficile à soigner).
Je pratiquais beaucoup de sport (3 à 4 fois par semaine), je ne l'ai pas arrêté, j'ai continué le sport malgré mes insomnies régulières (2H30 de sommeil). Contrairement à la majorité des personnes, je m'endors très vite (durée maxi entre 1H30 et 2H) et ensuite c'est le cauchemar, j'attends, j'attends et quelque fois je m'endors vers les 5 ou 6H ou pas du tout. Je n'en pouvais plus (le sport me faisait du bien, pour m'endormir), mais en somme je m'habituais à ces 2 ou 4H maximum. J'étais très tendu, énervé, très fatigué nerveusement, mais aucune somnolence (les nerfs me tenaient). Bref je n'étais pas commode et ma vie a été un peu difficile. J'ai vu énormément de médecins, homéopathes, acupuncteurs, magnétiseur, hypnotiseur, centre du sommeil (qui me disait, on ne peut rien pour vous, vos ondes sont correctes, à cette époque je dormais 2H30 maximum, j'ai encore mon carnet.). Comme tout le monde j'ai pris plein de traitements pendant 10 années, du simple au pire (en une semaine, je m'habituais aux somnifères très rapidement et j'étais obligé de les doubler ou tripler, surtout en déplacement sur 3 semaines). J'ai arrêté net les somnifères (plusieurs jours de nuit blanches garanties) et ensuite je me suis lancé à fond dans le Yoga, puis au pranayama pour apprendre à me régénérer (exemple je faisais 30mn de poirier dans les cabines téléphoniques ou la charrue le midi), j'arrivais à récupérer rapidement, mais aucun résultat sur le sommeil. A 40 ans, J'ai arrêté les sports vifs et je me suis mis au Qi Gong et le Tai Chi Chuan. Ici, mon sommeil s'est un peu amélioré, je réussissais à dormir 4 à 5H, mais toujours pareil, endormissement rapide 1H30, puis attente. Dans cette attente, j'ai appris à respirer en conscience avec des visualisations. Je ne dors pas mieux, mais j'accepte mon état et je ne m'énerve plus. Je suis aujourd'hui mieux détendu, mais toujours très fatigué. Je ne fais jamais de sieste de 10mn le midi, sinon c'est la nuit blanche. J'ai essayé la mélatonine, aucune efficacité (pour moi), le CDB à 5%, puis à 20% aucun résultat. Je prends actuellement de la valériane, passiflore et forté nuit fort 8H (pas de résultat, mais je pense que cela va m'aider). Ce que je peux confirmer, faire 30mn de Yoga simple (légers étirement, la charrue, et les respirations en conscience) avant le repas du soir me détend très bien et aide à m'endormir très vite. Je ne fais pas de Qi Gong énergétique le soir, car il relève énormément mon énergie et je ne dors plus. Le Qi Gong est très bien pour le matin ou le midi. Voilà où j'en suis. J'espère que le programme de ThéraSomnia pourra m'apporter quelques éléments positifs, car je ne sais plus quoi faire et j'aimerai redevenir serein et joyeux comme j'étais avant. Souhait que je souhaite pour tous.
Bonjour, j'écris simplement pour vous saluer et dire que cela me fait du bien de pouvoir partager...
Bonjour, j'écris simplement pour vous saluer et dire que cela me fait du bien de pouvoir partager cette plaie de l'insomnie avec d'autres personnes qui traversent cela. J'espère aussi que nous allons toutes et tous vers du mieux en suivant ce programme qui aide notre volonté. Je me reconnais dans certains de vos commentaires et j'espère que de partager cela apaise quelque chose en nous. Je me rends compte que souvent j'ai l'impression que les personnes non insomniaque (mais ayant quelques fois des problèmes pour dormir) minimisent l'insomnie, et étrangement cela m'exaspère. Pour ma part j'ai renoncé à avoir une vie sociale le matin (donc renoncé à une partie de mon travail) car j'ai besoin de garder cette plage horaire pour récupérer régulièrement la nuit quand elle ne vient que à 7h du matin ou qu'elle a été trouée plusieurs heures, mais j'ai aussi de bonnes nuits et le matin est alors comme un cadeau. J'aspire à plus de matins... Je vous envoie mes salutations et courage à nous tous et toutes, Léonor
Bonjour Sherley et Nicole, comment ça se passe ? Votre sommeil se porte-t-il mieux ? Je vous envoie...
Bonjour Sherley et Nicole, comment ça se passe ? Votre sommeil se porte-t-il mieux ?
Je vous envoie du courage pour ce programme, l'équipe des psychologues est présente dans la messagerie du coach pour vous accompagner tout au long de votre abonnement, vous soutenir et vous donner des conseils.
Béatrice, psychologue
Bonjour,
j'écris ce petit message pour me présenter. J'ai 20 ans et suis étudiant. Je souffre d'insomnie, où du moins m'en suit rendu compte depuis deux ans je pense. Le décès de ma grand mère, le confinement/covid, l'entrée à l'université à beaucoup joué... Dans mes souvenirs, j'ai pris des médicaments type euphythose très tôt, lycée peut-être même collège, c'est un peu flou. Sur le long terme.. Je pense que c'est une erreur de ma part d'avoir fait ça car d'une part je me suis habitué très tôt à prendre quelques choses pour dormir et d'autres part la mélatonine n'est évidemment pas faite pour être prise sur le long terme. Parfois, ça ne fonctionne plus sur moi.
Lorsque je ne trouve pas le sommeil jusque tard et que le lendemain je dois me lever tôt pour l'université, j'en viens à sécher mes cours, moins voir mes amis, me lever plus tard. Je sais que c'est une bêtise et c'est aussi pour ça que je fais ce programme: trouver un moyen de retrouver une belle relation avec le sommeil. Avant, j'adoré la nuit, je vivais la nuit sans me poser toutes ses questions d'insomnie et quand la somnolence toqué à ma porte je me couchais et m'endormais. Maintenant, la nuit c'est quelques choses que j'appréhende.
Je suis motivé cette année à retrouver une belle relation avec la nuit. C'est le plus important, qu'on dorme tôt, tard, il faut voir la nuit comme un moment à soi, un moment pour soi. Qu'on est du mal à s'endormir ou qu'on s'endorme directement, il faut se dire dans la journée, j'ai hâte de me mettre au lit, où de m'accorder ce temps calme.
Je pense que le plus difficile dans la méthode thérasomnia est le fait de se lever si on arrive pas à dormir et le fait de ne pas se forcer à s'endormir. Mais c'est aussi la clé. Je suis tiraillé quand il est 23h entre écouté mon hypnose où lire, faire autres choses en attendant le sommeil. Écouté l'hypnose c'est se forcé à s'endormir mais c'est aussi bénéfique.
En bref, je vous souhaite énormément de réussite avec ce programme, ça me fait du bien de prendre conscience que je ne suis pas seul.
Alex
Bonjour, avez vous pu commencer votre programme ? Vous voyez un début de résultat? Bon courage
Bonjour, je m'appelle Aude, j'ai 37 ans, en ce moment, c'est compliqué niveau anxiété, angoisses et insomnies, donc je viens de m'inscrire, je vais également commencer une thérapie à la rentrée. J'ai un long passif en matière d'insomnies, surtout en difficultés d'endormissement. Un burn out en 2020 m'a également fragilisée et le fait d'apprendre en janvier que je souffre d'une hémocromatose, excès de fer qui se soigne très bien, mais par des saignées, ce qui m'angoisse beaucoup à chaque fois. Je ne parle pas des angoisses en voyage où les nuits très courtes s'enchaînent. La peur de ne pas dormir est quasi permanente et la peur de tomber malade aussi. Je veux absolument gagner la bataille contre mes insomnies ! Vivre mieux avec mon anxiété, qui sera toujours une partie de moi. Et profiter mieux de ma vie, avec mon compagnon, mon travail, mes loisirs. Je viens de renoncer à un voyage en Italie car il me stressait trop au niveau des nuits : c'est la première fois que je renonce, mais sincèrement, partir en voyage pour stresser, ça ne sert à rien niveau bénéfice détente.... j'espère que cette période plus compliquée sera bientôt derrière moi. Merci de m'avoir lue !
Bonjour, J'espère que depuis la dernière fois que vous avez écris , cela va mieux. Je me suis...
Bonjour,
J'espère que depuis la dernière fois que vous avez écris , cela va mieux. Je me suis reconnue dans les propos de Aude . Moi aussi , beaucoup d'anxiété et je ne veux plus tomber dans la spirale des anxiolitiques. Les voyages , c'est pire que tout ! Quelle angoisse !!
Je viens de perdre de mon compagnon . Il a fini par me quitter car je ne voulais plus passer de nuits avec lui tellement j'étais angoissée de ne pas dormir , de le déranger , ; et pareil pour les voyages . Je refusais à chaque fois de partir car j'avais tellement peur de mes mauvaises nuits, d'être fatiguée , somnolente dans la journée...etc.
Il a fini par en avoir marre et me quitter . Cela m'a abattu .
J'essaie de suivre le programme de Therasomnia , mais je ne le trouve pas facile . La restriction de sommeil, les relaxations, le lever et coucher à heures fixe ... je n'y arrive pas du tout . J'ai cru avoir une période d'acalmie ou tout allait bien et je dormais enfin comme un bébé , je me voyais enfin sauvée, recadrée dans mon sommeil, mais j'ai eu un gros souci professionnel et familial , et les insomnies sont revenues avec les ruminations mentales toutes la nuit .
Allez courage . Il faut aussi y croire et surtout ne pas baisser les bras . L'insomnie ne nous mettra pas à terre! accrochons-nous .
Bien à vous
Bonjour a tous,
Je m'appel Kevin, j'ai 31 ans, et j'ai découvert l'insomnie en juillet dernier.
J'ai toujours été un excellent dormeur. Je ne m'étais, jusque là, jamais posé de questions sur mon sommeil.
En mai, je deviens papa d'une petite fille. Les débuts sont très difficiles, je ressens rapidement beaucoup d'anxiété que je n'arrive pas à gérer et en juillet je commence à faire des crises d'anxiété sévère et un début de dépression. S'en suivent rapidement des insomnies assez sévères (des nuit de 2h de sommeil) avec beaucoup d'anxiété. Je suis à ce moment sous anxiolytiques et AD.
Jusqu'en septembre je vais faire régulièrement des insomnies (généralement 1 à 2 nuit blanches par semaine, dont une systématiquement le dimanche soir. La situation avec ma fille s'améliore tout de même (je suis une psychanalyse en parallèle du traitement).
Puis, en septembre, je commence à me sentir mieux, l'anxiété diminue et les insomnies disparaissent complètement pendant deux mois.
En novembre, j'ai une petite rechute, avec quelques insomnies éparses, mais rien d'insurmontable. Je consulte un médecin du sommeil qui me donne un protocole à suivre pour améliorer mon hygiène de vie. Cela fonctionne plutôt bien.
En parallèle je commence à réduire mon traitement d'AD (je ne suis plus sous anxiolytiques depuis septembre), et tout ce passe pour le mieux (j'observe une petite nuit compliquée par mois).
Début mars, je décide, suite à la diminution du traitement, de l'arrêter complètement (j'étais a une dose minimale a ce moment là). J'enchaîne alors quelques nuits difficiles, que j'accepte en premier lieu. Puis, il y a deux semaines, je fais une nuit blanche le dimanche, et la, c'est le drame. L'anxiété des premiers temps reviens a la charge et les mauvaises nuits s'enchaînent.
Je décide donc de m'inscrire pour suivre le programme de Therasomnia avec beaucoup d'espoir. Je vie très mal le fait de ne plus avoir confiance en mon sommeil et j'espère pouvoir retrouver une certaine sérénité en pensant à Morphée.
Ah oui, et le côté positif dans tous ça, c'est que je suis tout de même devenu un papa heureux.
Bonne journée a tous.
Je rejoins Lucas sur l'aspect psychologique de l'insomnie : quand je suis vraiment trop crevé pour...
Je rejoins Lucas sur l'aspect psychologique de l'insomnie : quand je suis vraiment trop crevé pour penser à l'insomnie, je dors correctement. Également, ces derniers temps, après 3 mois de thérapie, mes résultats sont toujours très peu satisfaisants en terme de qualité de sommeil. J'ai beau dormir d'une traite sur 7h, je me réveille épuisé avec maux de tête etc. Mais ce que je remarque c'est que à force de moins me "prendre la tête" sur la thérapie et l'insomnie, je passe des nuits plus calmes (même si peu réparatrices pour le moment, mais c'est peut-être le fait de ne pas avoir bien dormi pendant 7 mois).
Exemple : là où je me forcais à attendre l'heure de coucher, en faisant de la relaxation et de la lecture sur mon canapé, maintenant je fais 10-20min de relaxation si j'en ai envie, sinon juste 5min de cohérence cardiaque , puis je vais dans mon lit lire ou pas suivant la fatigue. Et je m'endors mieux que quand je me disais "tu ne dois rien faire dans le lit à part dormir". Là je retrouve le plaisir de me mettre dans un lit confortable, apaisant, et de pouvoir juste poser mon bouquin et paf, sommeil. Sans contraintes d'horaires, ou autre. Bien sûr, ça implique d'avoir déjà une bonne hygiène de coucher. Mais ne vous acharnez pas trop à appliquer la thérapie à la lettre, écoutez vous ;)